SCOPOLAMINE COOPER 0,5 mg-2 ml, solution injectable, boîte de 50 ampoules de 2 ml

Dernière révision : 01/06/2018

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : COOPER

Source : Base Claude Bernard

Traitement en soins palliatifs des râles agoniques liés à l'encombrement des voies aériennes supérieures par excès de sécrétions salivaires.

Glaucome par fermeture de l'angle.

Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

Utiliser avec précaution en cas :

·d'hypertrophie prostatique

·d'insuffisance hépatique ou rénale

·d'insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie

·de bronchite chronique.

·d'iléus paralytique, d'atonie intestinale en particulier chez le sujet âgé.

La scopolamine, même à faible dose, peut constituer un facteur précipitant d'un délire en association à d'autres facteurs favorisants chez les sujets traités en soins palliatifs. Il convient de s'assurer après la première utilisation de scopolamine à la posologie recommandée que le patient ne présente pas d'altération des fonctions cognitives, d'agitation ou d'hallucinations avant de renouveler l'injection.

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose administrée (2 ampoules), c'est-à-dire « sans sodium ».

Les effets indésirables les plus souvent rencontrés sont ceux liés aux effets anticholinergiques :

·épaississement des sécrétions bronchiques,

·diminution de la sécrétion lacrymale,

·troubles de l'accommodation,

·tachycardie,

·palpitations,

·constipation,

·rétention urinaire,

·confusion mentale, agitation, hallucinations, délire en particulier chez les sujets âgés. Ces troubles cognitifs sont fréquemment décrits à faible dose chez les sujets fragilisés traités en soins palliatifs.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Troubles comportementaux tels que : agitation, hallucination, délire après une première injection.
- Difficultés pour uriner.
- Angine de poitrine, troubles du rythme cardiaque, hyperthyroïdie.
- Transit intestinal très ralenti.
- Bronchite chronique.
- Insuffisance hépatique ou rénale.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (troubles de l'accommodation).

Grossesse

Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la scopolamine administrée à dose élevée chez plusieurs espèces.

En clinique, l'utilisation de la scopolamine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.

Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

La scopolamine traverse la barrière placentaire.

Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial..).

En cas d'administration de scopolamine chez une femme enceinte, proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.

Allaitement

La scopolamine passe dans le lait à l'état de traces.

Associations à prendre en compte :

·autres substances atropiniques :

Addition des effets atropiniques en cas d'administration concomitante avec d'autres substances atropiniques :

oantiparkinsoniens, anticholinergiques,

oantidépresseurs imipraminiques et neuroleptiques phénothiaziniques,

oantihistaminiques H1 et méquitazine,

odysopyramide.

La posologie préconisée est individuelle et sera ajustée en fonction de l'effet clinique recherché et de la tolérance du patient.

A titre indicatif, la posologie habituellement préconisée chez l'adulte est :

·en injection sous-cutanée :

0,2 à 0,6 mg de scopolamine base soit ½ à 2 ampoules, toutes les 4 heures ;

·en perfusion sous-cutanée :

0,8 à 2,4 mg de scopolamine base soit 2 à 7 ampoules par 24 heures.

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Sans objet.

Symptômes :

Les premiers signes d'intoxication aiguë sont ceux des atropiniques :

·troubles de l'accommodation,

·tachycardie,

·agitation,

·confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.

Traitement d'un surdosage :

Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.

L'antidote de la scopolamine est la physostigmine : 2 à 3 mg en intra-musculaire toutes les 2 heures jusqu'à ce que les performances cognitives reviennent à la normale.

Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU SYSTEME RESPIRATOIRE. Code ATC : R07AX

La scopolamine est un parasympatholytique de type atropinique qui agit comme antagoniste compétitif de l'acétylcholine et des autres agonistes muscariniques.

L'administration de ce médicament entraîne une diminution des sécrétions salivaires. Son effet sur la diminution des sécrétions bronchiques est beaucoup moins marqué.

Aux doses préconisées, il peut être observé une diminution de leur viscosité rendant plus difficile leur expectoration.

La scopolamine diminue la motilité intestinale et exerce un effet tachycardisant moins marqué que l'atropine. Au niveau du système nerveux central, elle exerce un effet sédatif prédominant, contrairement à l'atropine.

La scopolamine administrée par voie orale est rapidement absorbée. Elle est presque entièrement métabolisée par le foie, seule une petite proportion est retrouvée inchangée. La scopolamine et ses métabolites sont excrétés par le rein.

La scopolamine passe la barrière méningée.

Elle passe la barrière placentaire et elle est en partie éliminée dans le lait.

D'une façon générale, la scopolamine entraîne des troubles de l'accommodation à l'origine de troubles de la vision.

Sans objet.

A utiliser immédiatement après rupture de l'ampoule.

Liste I.

Solution injectable.

2 ml en ampoule (verre de type I) : boîte de 50.